Le traitement technique de la façade par les produits d'imperméabilité

Dans certaines villes, outre l’obligation faite aux maîtres d’ouvrages de procéder périodiquement à des opérations de ravalement, la réfection d’une façade résulte dans la plupart des cas du constat d’un désordre dont les causes sont multiples :

  • fissuration du support,
  • corrosion des armatures avec risque d’éclatement du béton,
  • détérioration du revêtement ancien, …

Ces causes pouvant conduire à une pénétration d’eau avec pour conséquence la mise en danger de la pérennité de l’ouvrage.

Il convient dès lors, à partir d’un diagnostic préalable, réalisé par un professionnel ou un organisme compétent (qui peut être l’entreprise chargée de l’exécution des travaux si les surfaces à traiter sont < 500 m2), d’intervenir sur la façade (et, le cas échéant, les balcons attenants) conformément aux Règles de l’Art (Normes NF-DTU, Règles Professionnelles, …) en recourant aux services d’une entreprise disposant des compétences requises (telles que reconnues par la qualification n°34 de la nomenclature Qualibat) et régulièrement assurée.

Les entrepreneurs membres du SFJF, professionnels de la mise en œuvre des produits d’imperméabilité, sont en général tous titulaires de la qualification Qualibat 34.

Les interventions à prévoir, outre celle du diagnostic préalable analysant l’état de l’existant, pourront porter sur :
le décapage (éventuel) du revêtement ancien ;

  • la remise en état du support (plâtre, béton, brique,...) ;
  • le traitement des fissures par application de mastics (voir Label SNJF) ;
  • la mise en œuvre d’un revêtement d’imperméabilité adapté.

Voir textes de références (tous supports) ci-dessous

La protection de la façade ainsi réalisée contribuera, d’une part à protéger la construction contre les agressions naturelles (pluie, soleil, gaz carbonique), d’autre part à lui redonner vie et couleur.

Lorsque la façade ne présente pas de désordre, ce qui est normalement le cas pour les constructions neuves, mais ce qui peut l’être aussi pour les constructions anciennes, elle peut faire l’objet d’un ravalement utilisant des revêtements ne résistant pas à la fissuration (à –10°C).

Selon la nature du support, il s’agira :

  • soit d’un ravalement fonctionnel par système de peinture (D2), revêtement semi-épais (D3) ou épais (D3) ;
  • soit d’un ravalement hydrofuge (D1) au moyen d’un système incolore, ou légèrement pigmenté (lasure-béton).

Voir textes de références (tous supports) ci-dessous

Textes de référence (Tous supports)

NF DTU 20.1 P4 : Travaux de bâtiment – Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et mûrs – Partie 4 : adaptation aux spécificités de l'île de la réunion

NF DTU 26.1 : Travaux d’enduits de mortiers (P15-201)

NFDTU 42.1 : Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilisation à base de polymère (P84-404)

NF DTU 44.1 : Etanchéité de joints de façade par mise en œuvre de mastics (P85-210)

NF DTU 59.1 : Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais (P74-201)

NF EN 1504-2 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Système de protection de surface pour le béton

NF EN 1504-3 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Réparation structurale et non structurale

NF EN 1062-1 : Produits de peinture et systèmes de revêtements pour maçonnerie et béton extérieur – classification.

NF T 34 722 : Produits de peinture et systèmes de revêtements pour maçonnerie et béton extérieur – classification de revêtements de façade à la nouvelle classification européenne.

Règles professionnelles SEL : Système d’étanchéité liquide sur planchers extérieurs en maçonnerie dominant des parties non closes de bâtiment – Juillet 2021.